La surchauffe est un problème d'été courant dans de nombreuses maisons Françaises et risque de s'aggraver avec le changement climatique.
En parlant de construction résidentielle, de plus en plus de propriétaires cherchent à acheter ou à construire une maison durable, respectueuse de l'environnement et économe en énergie (également appelée maison passive ou RE2020) pour réduire leur empreinte carbone et économiser de l'argent en réduisant la consommation d'énergie conventionnelle.
Des maisons passives ou RE2020 sont construites pour encourager la plus petite utilisation de l'énergie conventionnelle. En conséquence, ces types de maisons vous permettent de réduire la consommation d'énergie pour le chauffage et le refroidissement, en réduisant significativement vos factures d'électricité.
Les maisons passives sont basées sur des principes particuliers de l'ingénierie architecturale qui aboutissent à la construction d'une maison avec:
Structure étanche à l'air
- Isolation extérieure
- Fenêtres en verre à double ou triple vitrages
- Réduction des besoins de rafraîchissement
Système de ventilation
-Renouvellement d’air hygiénique de la construction et récupération de chaleur sur air extrait du logement par un système de ventilation double flux à haut rendement
- Intégration du pompe à chaleur réversible dans le caisson de ventilation double flux pour notamment réalisé un rafraîchissement actif l’été, c’est une ventilation double flux thermodynamique
La ventilation double flux thermodynamique est réversible !
Dans les systèmes de ventilation double flux à récupération active de la chaleur, une pompe à chaleur à air est intégrée dans le caisson de ventilation, à l'aide de laquelle la chaleur récupérée peut être exploitée.
Vous pouvez utiliser la chaleur dans ces dispositifs non seulement pour chauffer l'air neuf, mais aussi pour le rafraîchir ! Grace à une pompe à chaleur permettant un fonctionnement réversible, le système de ventilation double flux peut en outre être utilisé pour le refroidissement des pièces pendant les mois les plus chauds !
Performance refroidissement actif avec pompes à chaleur ?
La ventilation double flux avec pompe à chaleur réversible intégrée fonctionne en utilisant l'énergie de l’air extrait du logement. Avec une pompe à chaleur sur air extrait, vous pouvez vous attendre à ce qu'elle fonctionne avec environ 75 % d'énergie renouvelable (l’air extrait), un approvisionnement gratuit, et seulement environ 25 % de l'énergie nécessaire pour faire fonctionner l'unité proviendront de l'électricité.
Le système fonctionnant sur air extrait du logement à 26°C l’été et non pas comme une pompe à chaleur traditionnelle extérieure fonctionnant à 35°C, la ventilation thermodynamique est le système qui procure la meilleure performance énergétique et la plus faible consommation d’énergie des systèmes de rafraîchissement et de chauffage du marché.
Le nouvel indicateur DH de la RE 2020, informe sur le nombre de degrés-heures d’inconfort estival. Il est noté en °C.h et calculé pour chaque partie du bâtiment thermiquement homogène. Le DH exprime la durée et l’intensité des périodes d’inconfort dans le bâtiment durant une année, lorsque la température intérieure est supposée engendrer de l’inconfort pour les occupants du logement.
Selon la RE 2020, un logement est inconfortable lorsque sa température intérieure dépasse 26°C à 28°C durant la journée et 26°C durant la nuit. A partir de ces seuils, chaque heure de dépassement de température est quantifiée, puis cumulée pour définir le niveau d’inconfort du logement.
Si par exemple on mesure une température de 28°C à l’intérieur du logement durant la nuit pendant 1 heure, on multiplie la somme des écarts de température par rapport à la température de
référence par le nombre d’heures de dépassement pour aboutir à une valeur de 2°C.h = (28°C – 26°C) x 1h.
A la différence des autres indicateurs, le DH est calculé à partir de séries de données météo qui incorporent la canicule d’août 2003, de manière à tenir compte des futures évolutions du
climat.
L’indicateur DH est calculé que le bâtiment possède un système de refroidissement actif ou pas. Dans le cas d’un bâtiment équipé d’un système de refroidissement actif tel qu’une vmc double flux thermodynamique ou un puits canadien, on calcul l’indicateur indépendamment du système de refroidissement.
DH soumis à des valeurs seuil et plafond
En logement, l’indicateur DH est soumis à la fois à un seuil et à un plafond. Le seuil est fixé à DH = 350, ce qui correspond à environ 7
jours d’inconfort avec un dépassement continu de la température de confort de +2°C. Le logement est considéré comme confortable et conforme à la RE 2020 si l’indicateur DH calculé est < 350
DH.
Côté plafond, le DH doit être inférieur à un seuil maximal de 1250 DH. Ce seuil peut être modulé, c’est-à-dire augmenté, si le bâtiment est soumis à des contraintes de bruits extérieurs par
exemple. En effet, on considère, du fait de la nuisance sonore, que l’occupant pourra difficilement ouvrir ses fenêtres la nuit pour refroidir l’intérieur du bâtiment. Si le logement dépasse le seuil max de DH,
alors il n’est pas règlementaire à la RE 2020 et sa conception doit être revue.
Le diable est dans l’intervalle
Si la valeur de l’indicateur DH calculé pour le bâtiment ou la maison individuelle, sans système de refroidissement actif, se situe dans l’intervalle compris entre le seuil et le plafond, par
exemple 350 DH < DH Projet < 1250 DH pour une maison individuelle :
Cette consommation de refroidissement fictive ajoutée dans la consommation totale du bâtiment favorise l’intégration d’une ventilation double flux thermodynamique réversible (rafraîchissement actif) au
projet de construction, ce qui permet d’atteindre l’objectif de confort d’été du logement.
En bâtiment collectif
Selon les simulations du BE NRGYS, pour un bâtiment collectif en zone H2d (zone méditerranéenne), l’impact sur le Cep va de 0 à +8 ou +10 kWhep/m².an, selon que ce bâtiment est loin ou proche du plafond. Ce qui n’est pas du tout négligeable et peut conduire le bâtiment à ne pas respecter l’indicateur Cep,nr et donc ne pas être règlementaire.
Le but de cette consommation fictive est de pousser les concepteurs à envisager des systèmes passifs comme un puits
climatique à air ou un puits hydraulique,
une meilleure
isolation thermique contre la chaleur, des vitrages à contrôle solaire, de meilleures protections solaires, etc. – pour descendre la valeur de l’indicateur DH calculé et améliorer
le confort d’été.
Si le bâtiment est équipé d’un système de refroidissement actif comme un caisson double flux thermodynamique réversible dès sa conception, alors le bâtiment devra être inférieur
au seuil haut et ses consommations de refroidissement réelles seront comptabilisés dans sa consommations total (Cep,nr).
Selon NRGYS, un bâtiment collectif neuf conçu à partir des habitudes acquises pour la RT 2012 aura systématiquement une valeur DH dans l’intervalle entre le seuil de 350 et le plafond, quelle que
soit la zone climatique, sauf dans deux cas.
En raison du nouvel accent mis sur le confort d’été, les concepteurs vont devoir lui accorder au moins autant d’attention que le confort d’hiver, perdre les réflexes acquis avec la RT 2012 et en acquérir de nouveaux comme la conception d'un puits canadien.
La ministre du Logement Emmanuelle Wargon a annoncé ce 18 février 2021 que de nouveaux arbitrages ont été tranchés pour la future Réglementation environnementale 2020 : le texte ne sera appliqué qu'à compter du 1er janvier 2022, et le gaz bénéficie de deux légers aménagements. Les réseaux de chaleur sont également concernés par les toutes dernières décisions.
Les professionnels de la construction ont été entendus, du moins en partie. Alors que d'aucuns jugeaient le délai d'adaptation trop court d'ici l'entrée en vigueur de la RE 2020, à l'origine prévue le 1er juillet prochain, la ministre du Logement Emmanuelle Wargon a annoncé ce 18 février 2021 de nouveaux arbitrages : le texte ne s'appliquera aux permis de construire des logements neufs qu'à compter du 1er janvier 2022. Le BTP dispose ainsi d'un délai supplémentaire de 6 mois pour se préparer à la future batterie de normes climatiques et énergétiques. Plusieurs organisations du secteur se sont félicitées de ces annonces et du renforcement de la concertation ces dernières semaines.
Un calendrier revu et corrigé qui "décale d'autant les jalons suivants d'évolution des seuils d'émission carbone : tant en logement individuel que collectif, ils sont désormais fixés à 2025, 2028 et 2031", a indiqué la ministre au quotidien économique Les Échos - ces informations ont été ensuite confirmées devant toute la presse réunie lors d'une conférence, le 18 février. Les textes officiels relatifs à cette dernière mouture de la RE2020 devraient être publiés d'ici l'été 2021. Pour les constructions tertiaires, l'État va instituer une concertation rapide, puis une consultation des instances obligatoires, pour les règles qui concerneront seulement, dans un premier temps, les bureaux et les établissements scolaires. L'entrée en vigueur des nouvelles règles devrait avoir lieu courant 2022. Pour les bâtiments tertiaires "spéciaux", la définition de la RE2020 "prendra nettement plus de temps", précise le ministère du Logement, avec une probable année entière de décalage.
Emmanuelle Wargon a aussi tenu à rassurer les filières des matériaux de construction dits "conventionnels", comme le béton et l'acier, inquiètes de voir les filières des matériaux biosourcés, au premier rang desquelles le bois, être consacrées par la future réglementation : "Chaque filière aura sa place : le bois, mais aussi les matériaux géosourcés (la pierre de taille, par exemple) ainsi que la brique, le ciment et le béton si ces derniers réduisent leurs émissions de 34% d'ici à 2030 comme ils s'y sont engagés par ailleurs", a ajouté la ministre auprès du quotidien économique, qui a donc toutefois souligné au passage la nécessité pour les matériaux "classiques" de revoir leur impact environnemental. Le gouvernement a sensiblement modéré son discours par rapport aux annonces de novembre 2020 : à l'horizon 2030, l'État ne s'avance plus à dire que l'ossature bois sera devenu la norme en maison individuelle. Ainsi, les seuils des émissions de carbone des matériaux ont été légèrement augmentés, selon le nouveau calendrier 2025-2028-2031, de quoi "favoriser la diversité des modes constructifs". Et le bois, précise d'ailleurs le ministère délégué au Logement, a aussi sa marge de progression sur plusieurs champs : coûts, acoustique, incendie, par exemple. "Cela sera à la maîtrise d'ouvrage de choisir les meilleures solutions techniques en fonction des conditions."
Parmi les autres annonces "techniques"de la RE2020, le Gouvernement a aussi décidé que la méthode, pourtant tant décriée, de l'analyse du cycle de vie (ACV) dynamique sera "bien conservée". Les pouvoirs publics comptent d'ailleurs lancer un travail de normalisation sur cette méthode critiquée, aux niveaux français puis européen. Des ajustements à la méthode pourraient être effectués, si nécessaire, au cours de ces travaux.
Sur le plan strictement énergétique, Emmanuelle Wargon a confirmé l'interdiction du gaz dans les maisons neuves dès 2022, et en 2025 pour les immeubles, avec néanmoins une exception pour les maisons dont le permis de construire aura été déposé avant la fin 2023 et qui prévoira une desserte en gaz. Vent debout contre la place prépondérante accordée à l'électricité dans la RE2020, la filière gaz pourrait bénéficier d'un léger aménagement, qui prendra la forme d'un mécanisme visant à ne pas exclure le biométhane des logements neufs. Il s'agit du projet "méthaneuf" porté par la filière gazière. Mais le gouvernement se montre très prudent. "Ce mécanisme doit encore être travaillé et, si on devait s'y engager, il devra faire l'objet de mesures législatives", prévient la ministre. Les pouvoirs publics insistent d'ailleurs sur le fait qu'à leurs yeux, le biogaz doit en priorité venir remplacer le gaz naturel dans l'existant.
Une autre concession a été accordée par l'exécutif aux collectivités territoriales et opérateurs publics de réseaux de chaleur, dont le retour sur investissement risquait de ne pas être au rendez-vous à cause des nouveaux seuils imposés par la RE2020. Ceux-là auraient impliqué une baisse des raccordements d'immeubles neufs. Sur ce point, les réseaux de chaleur d'origine fossile se voient accorder "un sursis jusqu'en 2028" mais sous réserve que leurs exploitants présentent "un plan d'investissement précis" permettant de diminuer leurs émissions de dioxyde de carbone (CO2). Des délais supplémentaires pourront en outre être accordés aux réseaux de chaleur dont les collectivités investiront dans les énergies renouvelables.
Conséquence de la crise du Covid 19, les pouvoirs publics ont décidé de reporter plusieurs mesures emblématiques, dont la réglementation environnementale 2020.
Du fait de la crise du coronavirus, le calendrier des réformes touchant à la
construction et à l'énergie pourrait être chamboulé. Une chose est sûre : le ministère de la Cohésion des territoires vient d'annoncer que l'entrée en vigueur de la réglementation environnementale 2020, prévue pour janvier 2021, sera repoussée à l'été 2021. Les pouvoirs
publics justifient ce décalage, sans surprise, par le retard pris par la phase de concertations. Si le calendrier initial était maintenu coûte que coûte, cela aurait laissé très peu de temps aux
professionnels pour adopter les règles sur le terrain. D'où ces nouvelles échéances fixées :
"Les concertations se poursuivront pendant l'été pour permettre à tous les acteurs concernés d'y prendre part ; la publication des textes réglementaires
(décrets et arrêté) interviendra fin 2020 ou au plus tard au tout début de l'année 2021 ; enfin, la nouvelle réglementation entrera en vigueur à l'été 2021", peut-on lire dans un communiqué
de presse gouvernemental publié ce 7 mai 2020.
REGLEMENTATION. L'État vient de faire connaître les règles du jeu de la future réglementation environnementale 2020, qui sera appliquée à compter du 1er
janvier 2021. Les arbitrages en faveur du chauffage électrique sont à présent inscrits dans le marbre.
L'État persiste et signe. La réglementation environnementale 2020 (RE2020) signera une montée en puissance du chauffage électrique dans les bâtiments (cf : convecteur design extra-plat Noblesse. En effet, par un communiqué de presse du 14 janvier 2020, le ministère de la Cohésion des territoires confirme que le coefficient d'énergie primaire (Cep) de l'électricité sera bien ramené de 2,58 à 2,3 et que le contenu carbone du chauffage électrique sera ramené à 79g/kWh (contre 210 dans l'expérimentation E+C-, censée préfigurer la RE2020). Le raisonnement des pouvoirs publics semble simple : qui dit baisse des émissions carbone dit utilisation d'énergie décarbonée, et qui dit énergie décarbonée dit notamment électricité nucléarisée ou renouvelable (solaire photovoltaïque). L'objectif de la stratégie nationale bas carbone 2050 est aujourd'hui érigé en principal horizon. Autre confirmation apportée par les pouvoirs publics : la RE2020, comme son nom ne l'indique pas, entrera en vigueur au 1er janvier 2021.
Le Gouvernement fixe le cap en trois points principaux : la RE 2020 devra diminuer l'empreinte carbone des bâtiments, améliorer leur performance énergétique et "garantir la fraîcheur pendant les étés caniculaires" (cf : ventilation double flux thermodynamique réversible) qui nous sont promis par le Giec. Les simulations sont d'ores et déjà lancées et tiennent compte des évolutions réglementaires évoquées ci-dessus. Le recours aux matériaux biosourcés qui stockent le carbone, aux modes constructifs peu émissifs, ou aux énergies décarbonées, sera encouragé. En matière d'efficacité énergétique, le "Bbio" sera renforcé, assure aussi le Gouvernement.
L'Union française de l'électricité (UFE) a réagi aux annonces gouvernementales. En matière de contenu carbone du chauffage électrique, l'organisation assure que "ce choix n'est pas tombé du ciel". "Les pouvoirs publics ont décidé de s'appuyer sur une méthode plus fine et plus proche de la réalité qu'auparavant. Ceci est
indispensable si nous souhaitons atteindre les objectifs de la stratégie nationale bas carbone 2050." L'UFE invite aussi, en comparaison, à ne pas se reporter au chiffre qui avait été choisi
pour l'expérimentation E+C- (à savoir 210), mais à celui choisi par l’Ademe 147 gCO2/kW.h.
Sujet connexe, celui de la pointe électrique d'hiver. A ce sujet, l'UFE assure qu'en France "1 kWh d'électricité en période de pointe hivernale est
toujours moins carboné qu'1 kWh de chauffage au gaz en temps normal". Toutefois, la filière électrique assure ne pas perdre de vue les objectifs en matière d'efficacité
énergétique. "Dans notre scénario prospectif présenté fin 2019, nous envisageons certes une hausse de la part de marché de l'électrique dans le résidentiel et le tertiaire (de 35% en
2018 à 55% en 2050), mais en valeur absolue la consommation électrique diminuerait (de 271 tWh à 258 tWh)." Pour quelle raison ? Principalement par l'utilisation de technologies plus
performantes comme "chauffages Joule performants ou des pompes à chaleur" (cf : (vmc double flux thermodynamique avec pompe à chaleur air-eau), indique l'UFE.
Il assurait dans sa tribune, sur ce point, qu'il n'était pas nécessaire de modifier le Cep ou le contenu carbone du chauffage électrique pour pouvoir privilégier des solutions performantes telles que les pompes à chaleur. "Nous avons donc un retour aux 'grille-pains', qui consomment trois fois plus que les solutions électriques intelligentes, mais cela n'ira pas au service de la lutte contre la précarité énergétique." Selon lui, le pic de chauffage hivernal reste difficile à gérer, et la donnée de 79g/kWh ne "reflète pas la réalité physique".
Ce choix va "favoriser indéniablement le chauffage électrique et y compris le chauffage électrique peu performant dans le collectif à partir de radiateurs", a regretté mardi Patrick Corbin, président de l'Association française du gaz (AFG), contacté par l'AFP. "Par conséquent, ça va aggraver la facture d'électricité des Français." Il estime également que favoriser à outrance l'électricité entraînera le soucis de la carbonation des énergies supplémentaires : "Aujourd'hui l'électricité supplémentaire est produite soit à partir d'électricité carbonée sur le territoire français soit à partir d'importations - et on le sait les importations sont assez largement carbonées du fait de nos voisins."
Ces arbitrages sont en faveur de la massification des véhicules électrique, dans une politique générale cherchant à justifier la construction de nouveaux EPR en augmentant les besoins en
électricité du pays. Pour autant, il reste des points de satisfaction, dans la réglementation, comme le renforcement du Bbio, et le maintien du bilan Bépos.
L'Union française de l'électricité (UFE), de son côté, se satisfait également de l'inclusion du confort d'été dans la RE2020. "Les bâtiments que nous livrons aujourd'hui, respectant la RT2012, n'y sont pas adaptés : des
usagers recourent ainsi à des climatisations réversibles très énergivores, ce qui n'est pas souhaitable du point de vue de l'efficacité énergétique", précise un porte-parole de
l'organisation.
Après un quatrième trimestre 2015 qui s'achève sur des taux d'emprunt qui se stabilisent, le mois de janvier continue sa tendance baissière, pour s'établir désormais à 2.15% en moyenne. Toutes les catégories de prêts, y compris les durées les plus longues auront bénéficié de la baisse, note la dernière étude Crédit Logement/CSA.
En janvier 2016, les taux des crédits du secteur concurrentiel (hors assurance et coût des sûretés) se sont établis à 2.15 %, en moyenne (2.24 % pour l'accession dans le neuf et 2.15 % pour l'accession dans l'ancien), indique la dernière note de conjoncture du Crédit Logement/CSA.
Quant à la durée des prêts, elle s'est établie à 209 mois, en moyenne (235 mois pour l'accession dans le neuf et 223 mois pour l'accession dans l'ancien). « Sur un marché en expansion, le maintien des durées à niveau élevé a permis d'amortir les conséquences de la hausse des taux des crédits observée de juin à octobre 2015. Les niveaux actuels des conditions de crédit permettent à de nombreux ménages de rentrer sur le marché de l'accession, sur des durées longues, sans que cela ne les pénalise : la remontée des flux de la primo accession des ménages jeunes ou modestes en témoigne », souligne Crédit Logement dans un communiqué.
La hausse du coût des opérations réalisées par les ménages se poursuit en 2016, à un rythme soutenu (en janvier 2016, + 2.3 % en glissement annuel, après + 2.4 % en 2015). Le coût relatif s'établit alors à 3.83 années de revenus en janvier (contre 3.75 années de revenus il y a un an, à la même époque), dans un contexte de progression modérée des revenus des ménages qui réalisent ces opérations (en janvier 2016, + 0.6 % en glissement annuel, après + 1.2 % en 2015). Dans le même temps, le niveau de l'apport personnel se ressaisit, mais sans pour autant compenser trois années de recul rapide (en janvier 2016, + 9.0 % en glissement annuel, après - 6.8 % en 2015), complète le baromètre.
Le coût des opérations remonte
Plus en détail, après l'allègement des tensions constaté durant l'automne 2015, le coût relatif des opérations réalisées dans le neuf s'est ressaisi : il était de 4.81 années de revenus en janvier 2016 (contre 4.55 années de revenus il y a un an, à la même époque). En revanche, après deux années d'une diminution rapide, l'apport personnel mobilisé se redresse (en janvier 2016, + 9.0 % en glissement annuel, après - 6.4 % en 2015).
Dans l'ancien, même si les revenus des ménages qui réalisent ces opérations immobilières augmentent toujours assez rapidement (en janvier 2016, + 1.5 % en glissement annuel, après + 1.8 % en 2015), le coût relatif des opérations reste élevé à 4.46 années de revenus en janvier 2016 (4.35 années de revenus, en 2015 à la même époque). Mais après trois années de diminution, le niveau de l'apport personnel mobilisé se redresse (en janvier 2016, + 7.4 % en glissement annuel, après - 6.0 % en 2015), indique la note de conjoncture.
La commercialisation de logements neufs confirme une reprise engagée au trimestre précédent, avec une hausse de 14.4% des réservations au cours du 1er trimestre malgré que les permis de construire (-1.9%) et les mises en chantier (-2.6%) soient encore dans le rouge entre février et avril 2015.
La construction de logements neufs n'affiche toujours pas de résultats positifs. Du côté des mises en chantier, la baisse est de -2.6% entre février et avril 2015, par rapport au premier trois mois précédents. Le logement collectif (résidences compris) régresse de 1.1% mais le logement individuel accuse un recul plus marqué (-4.9%).
Sur un an, la baisse s'établit a -6.2%, soit 84.300 logements commencés. En détail, l'individuel seul affiche -8.4%, le groupé -12.5% et le collectif -4.0%. Le logement en résidence, lui, diminue de -1.1%.
Permis de construire toujours en régression
Sur les trois derniers mois (février à avril 2015), le nombre de permis de construire, qui anticipe les futures mises en chantier, est en repli de -1.9%, par rapport aux trois mois précédents. La baisse est plus sensible pour les logements collectifs (-5.2%) que pour le logement individuel (+2.8%), qui s'en sort mieux.
Les permis de construire s'élèvent à 87.400 unités à avril 2015, soit une chute sur un an de -6.8%. En détail, les logements purs chutent de -5.9%, les logements groupés de -8.2%, les logements collectifs de -6.1% et les logements en résidence de -12.1%.
La commercialisation de nouveaux logements dans le vert
La bonne nouvelle vient du résultat de la commercialisation qui est au vert pour le 1er trimestre 2015, venant ainsi confirmer la reprise engagée depuis la fin de l'année 2014. C’est ainsi que 23.900 logements neufs ont été réservés sur cette période, soit 14.4% de plus qu'au premier trimestre 2014. Sur cette même période, les mises en vente ont été réduites à 20.900 unités (-5.9%). Selon le ministère, qui publie ces chiffres ce vendredi 29 mai, "ce chiffre inférieur à celui des réservations permet aux promoteurs de résorber l'encours des logements proposés à la vente, jusqu'alors stabilisé à un niveau élevé".
La hausse est effective tant dans le logement collectif (+14.4%) que pour les maisons individuelles (+14.1%), un chiffre qui correspond aux ventes annoncées, mercredi, par l'Union des maisons françaises.
Un mois de baisse en plus pour les taux de crédit. En mars 2015, ils s'établissent à 2.11% en moyenne, et contribuent désormais à l'accélération de la reprise des marchés immobiliers, de la construction neuve et de la rénovation.
Les mois se suivent et se ressemblent pour les taux des prêts du secteur immobilier. Ainsi, en mars 2015, ils se sont établis à 2.11% en moyenne (contre 2.21% en février) et sont d'ampleur comparable sur tous les marchés. Sur le marché du neuf, ils s'élèvent à 2.19% et 2.11% pour l'accession dans l'ancien. "La baisse des taux contribue maintenant à l'accélération de la reprise des marchés immobiliers. Elle s'appuie toujours sur la baisse du coût des ressources et sur la volonté des banques de redynamiser la demande", souligne l'Observatoire Crédit Logement/CSA.
Et de renchérir : "La seule baisse des taux de crédit intervenue depuis la fin 2013 équivaut à un recul des prix de 0.9% sur le marché de l'ancien et de 8.5% sur celui du neuf". Associée à une durée moyenne des prêts allongée de 6 mois, à 209 mois (233 mois pour le neuf, 222 mois pour l'ancien), elle bénéficie aux jeunes ménages. "Les flux de la primo-accession des jeunes ménages ou modestes retrouvent maintenant de la vigueur d'autant que les soutiens publics se sont amplifiés depuis un an", précise Crédit Logement/CSA.
Une reprise rapide et intense
Du côté de l'activité du marché des crédits, on note l'accélération de la production, portée par l'amélioration des conditions de crédit et le dynamisme de la demande. En mars, le rythme d'évolution en glissement annuel de l'activité mesurée en trimestre glissant est de +34.6% pour la production et de +22.5% pour le nombre de prêts. "La reprise des marchés est donc rapide et intense", indique l'Observatoire. En glissement annuel, l'activité croit de 3.6% pour la production,
mais recule de 2.2% pour le nombre de prêts bancaires accordés.
Enfin, le coût relatif des opérations reste élevé, à 3.79 années de revenus en mars 2015, dans le contexte d'un nouveau recul des revenus des ménages qui réalisent ces opérations (-0.7% sur le T1 2015, en glissement annuel, après +0.8% en 2014).
Ce sont des maisons qui produisent plus qu’elles ne consomment en une année.
Ce sont des Maisons Passives (qui consomment environ 3000 kWh /an) avec des panneaux photovoltaïques
qui produisent plus (4000 kWh/ an) d’énergie généralement réinjectée sur le réseau EDF.
La maison à énergie positive produit quant à elle plus d’énergie qu’elle n’en a besoin. Un rêve ? Non,
un concept, bien réel, même s'il ne semble en être qu’à ses prémices.
En Europe, cinq cent millions d’habitants disposent de cent soixante millions de logements qui sont responsables
de la moitié de la consommation de l’énergie. La première utilisation de l’énergie est le chauffage à près
de 70%, puis l’eau chaude sanitaire et de cuisson et enfin les équipements électriques.
En intervenant sur ces domaines, grâce à des constructions hyper équipées, bien agencées et avec une bonne
orientation, il est possible de « produire plus pour dépenser moins » et ce, grâce à une isolation exceptionnelle, une efficacité énergétique très performante (puits canadien, système de vmc
double flux haut rendement, ou chauffage et production d’eau chaude sanitaire par la ventilation), une
faible consommation avec un mode de vie adapté, aux énergies renouvelables (solaire, éolienne…) et à toutes
les autres possibilités qu’il est envisageable de rajouter !