LES FLUIDES FRIGORIGENES ET L'OZONE


Le trou d ozone a été découvert en 1956 au dessus de l’Antarctique. L’effet néfaste des réfrigérants (frigorigène) dans l’atmosphère, notamment l’altération de la couche d ozone qui protège la terre contre les rayons UV du soleil, l’a rendu d’actualité ces dernières années. Les débats incriminaient notamment les fluides frigorigènes de type CFC ou Chlorofluorocarbures, qui ont depuis été interdits.

Qu’est ce que l’ozone?
L ozone est une forme d’oxygène qui contient 3 atomes d’oxygène au lieu de 2. C’est un gaz incolore et inodore sauf en grande concentration, on parle de couche d ozone.


Il se présente sous deux formes :
- L’ozone stratosphérique (produit en haute atmosphère) est nécessaire à la vie car il absorbe les rayons ultraviolets de type B ou UVB responsables des cancers de la peau, des cataractes et nuisibles aux plantes et aux algues photosynthétiques. L’O3 stratosphérique se forme entre 12 et 50 Km d’altitude à partir de l’oxygène O2 qui est scindé en atomes d’oxygène O par les rayons UVB. Ces atomes d’O se combinent avec une molécule de O2 pour former l’O3. L’O3 est continuellement formée et détruit naturellement dans la stratosphère suivant une réaction dite « cycle de Chapman ».

- L’ozone troposphérique (niveau terrestre) est responsable de l effet de serre. L'ozone résulte de réactions chimiques de divers polluants primaires comme les oxydes d'azote (NOx), le CO et les Composés Organiques Volatiles non Méthaniques (COVNM) sous l'effet du rayonnement solaire. La production d'ozone est fortement liée au trafic automobile dans des conditions de températures supérieures à 25°C. L ozone troposphérique représenterait 17 à 20% de l'effet de serre additionnel (Planète Environnement, 2004).

Comment se forme le trou d’ozone?
Il a été scientifiquement démontré que l’impact sur la couche d ozone est lié à l’utilisation de fluides frigorigènes de type CFC (Chlorofluorocarbures) et HCFC (Hydrochlorofluorocarbures). Les problèmes provoqués par les CFC et HCFC sont liés au fait que ceux-ci contiennent les molécules chimiques composées de carbone, fluor et particulièrement de chlore, très stables, qui montent jusque dans la haute atmosphère (stratosphère), se transforment et détruisent la couche d ozone (O3). La destruction de l ozone est donc accélérée artificiellement par la libération des substances chloro-fluoro-carbonées (CFC et HCFC) non naturelles contenues dans les fluides frigorigènes, dispersant de spray et solvants vers la haute atmosphère. Ils détruisent l’ozone O3 en se combinant avec l’un de ses atomes d’oxygène pour former de l’oxyde de chlore (ClO), qui va à son tour, se combiner avec de l’oxygène atmosphérique O2 et former du chlore responsable de la destruction de plus d ozone O3. C’est une réaction en chaîne.

Mesure de l’indice de destruction
L’impact sur l ozone des fluides frigorigènes est mesuré par l’indice O.D.P (Ozone Depletion Potential). Le potentiel d’appauvrissement de la couche d ozone des CFC et des HCFC a été établi en prenant le frigorigène « CFC 11 » comme référence (ODP = 1).

 
ODP*
CFC 11**
1
CFC 12***
0.9
HCFC 22 (R22)**** 0.05
HFC 410A (R410A) 0

* Indice évoluant de 0 à 1
** Fluide frigorigène de référence
*** Fluide frigorigène interdit en France depuis 1995
**** Fluide frigorigène interdit en France depuis le 1er janvier 2004

 

Les solutions  
Une solution intermédiaire a été trouvée aux CFC, les HCFC Hydrochlorofluorocarbures (chlorofluorocarbures hydrogénés). Ces molécules chimiques sont composées de carbone, de chlore, de fluor et d’hydrogène. Elles sont moins stables que celles des CFC et détruisent l ozone dans de plus faibles proportions. Ils sont appelés fluides frigorigènes de transition et leur utilisation sera partiellement interdite à partir du 1er janvier 2010 pour les installations de chauffage par pompes à chaleur et totalement interdite à partir du 1er janvier 2015 dans le cadre de la maintenance des pompes à chaleur.

Les préoccupations écologiques actuelles nous imposent donc des changements en prenant en compte la préservation de l environnement pour les générations futures. C’est pourquoi les fluides frigorigènes  écologiques, également dit « vert », choisis par Airsoft, le HFC R410A, le HFC R407C et le HFC R134a, ne contiennent pas d’atome de Chlore ou de Brome. Ils n’interviennent donc pas chimiquement dans la destruction de l ozone en haute atmosphère et sont donc inoffensifs sur la couche d ozone. Ils sont appelés fluides frigorigènes de substitution (ODP=0).

- Le HFC R407C : Ce frigorigène utilisé dans de nombreuses clim, est conçu pour la protection de l environnement et réduit considérablement la menace sur la couche d ozone. Il s’agit d’un mélange de trois gaz (R32, R125 et R124a)
- Le HFC R410A : Mélange frigorigène quasi pure (azéotropique) composé de deux gaz : R32 et R125.
- Le HFC R134a : Le R134a est un frigorigène composé d’éthane et de fluor, avec deux atomes de carbone, deux atomes d’Hydrogène et quatre de Fluor. Il a donc pour formule C2H2F4
Aucun de ces 3 gaz ne contient de chlore. Le potentiel de destruction de la couche d ozone (ODP) est nul.

Tous les avantages d'une climatisation réversible sont d’autant plus appréciables qu’Airsoft sensible à la préservation de notre planète utilise uniquement dans ses pac air air des fluides écologiques de type HFC qui n’ont aucun impact sur la couche d ozone.
Cependant, la pompe à chaleur nécessite une attention et un professionnalisme particulier. Un chauffage par pompe à chaleur mal entretenue voit ses pertes en énergie s’accroître et la durée de vie du compresseur diminuée. Les pannes sont également trop souvent inhérentes à la conception même de l’installation : mauvaise implantation des climatiseurs réversibles, mauvaise répartition des flux d’air, mauvaise installation des sondes de température… La pose tout comme le dépannage d’une installation de pompe à chaleur nécessitent l’intervention d’installateurs qualifiés. C’est pourquoi, Airsoft dispose de monteurs qualifiés agréés par l’Administration à manipuler les fluides frigorigènes et propose systèmatiquement un contrat d’entretien sur ses installations.