Construction passive

L’indicateur Degrés.heures DH en RE 2020, le confort d’été !

Le nouvel indicateur DH de la RE 2020, informe sur le nombre de degrés-heures d’inconfort estival. Il est noté en °C.h et calculé pour chaque partie du bâtiment thermiquement homogène. Le DH exprime la durée et l’intensité des périodes d’inconfort dans le bâtiment durant une année, lorsque la température intérieure est supposée engendrer de l’inconfort pour les occupants du logement.

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LA RE2020 repoussée au 1 janvier 2022

La ministre du Logement Emmanuelle Wargon a annoncé ce 18 février 2021 que de nouveaux arbitrages ont été tranchés pour la future Réglementation environnementale 2020 : le texte ne sera appliqué qu'à compter du 1er janvier 2022, et le gaz bénéficie de deux légers aménagements. Les réseaux de chaleur sont également concernés par les toutes dernières décisions.

 

Les professionnels de la construction ont été entendus, du moins en partie. Alors que d'aucuns jugeaient le délai d'adaptation trop court d'ici l'entrée en vigueur de la RE 2020, à l'origine prévue le 1er juillet prochain, la ministre du Logement Emmanuelle Wargon a annoncé ce 18 février 2021 de nouveaux arbitrages : le texte ne s'appliquera aux permis de construire des logements neufs qu'à compter du 1er janvier 2022. Le BTP dispose ainsi d'un délai supplémentaire de 6 mois pour se préparer à la future batterie de normes climatiques et énergétiques. Plusieurs organisations du secteur se sont félicitées de ces annonces et du renforcement de la concertation ces dernières semaines.

 

Un calendrier revu et corrigé qui "décale d'autant les jalons suivants d'évolution des seuils d'émission carbone : tant en logement individuel que collectif, ils sont désormais fixés à 2025, 2028 et 2031", a indiqué la ministre au quotidien économique Les Échos - ces informations ont été ensuite confirmées devant toute la presse réunie lors d'une conférence, le 18 février. Les textes officiels relatifs à cette dernière mouture de la RE2020 devraient être publiés d'ici l'été 2021. Pour les constructions tertiaires, l'État va instituer une concertation rapide, puis une consultation des instances obligatoires, pour les règles qui concerneront seulement, dans un premier temps, les bureaux et les établissements scolaires. L'entrée en vigueur des nouvelles règles devrait avoir lieu courant 2022. Pour les bâtiments tertiaires "spéciaux", la définition de la RE2020 "prendra nettement plus de temps", précise le ministère du Logement, avec une probable année entière de décalage.

 

 Des seuils carbone de matériaux modifiés "à la marge" et une méthode d'ACV "conservée"

 

Emmanuelle Wargon a aussi tenu à rassurer les filières des matériaux de construction dits "conventionnels", comme le béton et l'acier, inquiètes de voir les filières des matériaux biosourcés, au premier rang desquelles le bois, être consacrées par la future réglementation : "Chaque filière aura sa place : le bois, mais aussi les matériaux géosourcés (la pierre de taille, par exemple) ainsi que la brique, le ciment et le béton si ces derniers réduisent leurs émissions de 34% d'ici à 2030 comme ils s'y sont engagés par ailleurs", a ajouté la ministre auprès du quotidien économique, qui a donc toutefois souligné au passage la nécessité pour les matériaux "classiques" de revoir leur impact environnemental. Le gouvernement a sensiblement modéré son discours par rapport aux annonces de novembre 2020 : à l'horizon 2030, l'État ne s'avance plus à dire que l'ossature bois sera devenu la norme en maison individuelle. Ainsi, les seuils des émissions de carbone des matériaux ont été légèrement augmentés, selon le nouveau calendrier 2025-2028-2031, de quoi "favoriser la diversité des modes constructifs". Et le bois, précise d'ailleurs le ministère délégué au Logement, a aussi sa marge de progression sur plusieurs champs : coûts, acoustique, incendie, par exemple. "Cela sera à la maîtrise d'ouvrage de choisir les meilleures solutions techniques en fonction des conditions."

 

Parmi les autres annonces "techniques"de la RE2020, le Gouvernement a aussi décidé que la méthode, pourtant tant décriée, de l'analyse du cycle de vie (ACV) dynamique sera "bien conservée". Les pouvoirs publics comptent d'ailleurs lancer un travail de normalisation sur cette méthode critiquée, aux niveaux français puis européen. Des ajustements à la méthode pourraient être effectués, si nécessaire, au cours de ces travaux.

 

Un mécanisme en faveur du biométhane dans les tuyaux

 

Sur le plan strictement énergétique, Emmanuelle Wargon a confirmé l'interdiction du gaz dans les maisons neuves dès 2022, et en 2025 pour les immeubles, avec néanmoins une exception pour les maisons dont le permis de construire aura été déposé avant la fin 2023 et qui prévoira une desserte en gaz. Vent debout contre la place prépondérante accordée à l'électricité dans la RE2020, la filière gaz pourrait bénéficier d'un léger aménagement, qui prendra la forme d'un mécanisme visant à ne pas exclure le biométhane des logements neufs. Il s'agit du projet "méthaneuf" porté par la filière gazière. Mais le gouvernement se montre très prudent. "Ce mécanisme doit encore être travaillé et, si on devait s'y engager, il devra faire l'objet de mesures législatives", prévient la ministre. Les pouvoirs publics insistent d'ailleurs sur le fait qu'à leurs yeux, le biogaz doit en priorité venir remplacer le gaz naturel dans l'existant.

 

Une autre concession a été accordée par l'exécutif aux collectivités territoriales et opérateurs publics de réseaux de chaleur, dont le retour sur investissement risquait de ne pas être au rendez-vous à cause des nouveaux seuils imposés par la RE2020. Ceux-là auraient impliqué une baisse des raccordements d'immeubles neufs. Sur ce point, les réseaux de chaleur d'origine fossile se voient accorder "un sursis jusqu'en 2028" mais sous réserve que leurs exploitants présentent "un plan d'investissement précis" permettant de diminuer leurs émissions de dioxyde de carbone (CO2). Des délais supplémentaires pourront en outre être accordés aux réseaux de chaleur dont les collectivités investiront dans les énergies renouvelables.

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RE2020 : l'Etat fixe les règles du jeu pour une application en 2021

RE2020 : l'Etat fixe les règles du jeu pour une application en 2021

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Janvier 2016 : les taux de crédit toujours en baisse

Après un quatrième trimestre 2015 qui s'achève sur des taux d'emprunt qui se stabilisent, le mois de janvier continue sa tendance baissière, pour s'établir désormais à 2.15% en moyenne. Toutes les catégories de prêts, y compris les durées les plus longues auront bénéficié de la baisse, note la dernière étude Crédit Logement/CSA.

En janvier 2016, les taux des crédits du secteur concurrentiel (hors assurance et coût des sûretés) se sont établis à 2.15 %, en moyenne (2.24 % pour l'accession dans le neuf et 2.15 % pour l'accession dans l'ancien), indique la dernière note de conjoncture du Crédit Logement/CSA.

 

Quant à la durée des prêts, elle s'est établie à 209 mois, en moyenne (235 mois pour l'accession dans le neuf et 223 mois pour l'accession dans l'ancien). « Sur un marché en expansion, le maintien des durées à niveau élevé a permis d'amortir les conséquences de la hausse des taux des crédits observée de juin à octobre 2015. Les niveaux actuels des conditions de crédit permettent à de nombreux ménages de rentrer sur le marché de l'accession, sur des durées longues, sans que cela ne les pénalise : la remontée des flux de la primo accession des ménages jeunes ou modestes en témoigne », souligne Crédit Logement dans un communiqué.

 

La hausse du coût des opérations réalisées par les ménages se poursuit en 2016, à un rythme soutenu (en janvier 2016, + 2.3 % en glissement annuel, après + 2.4 % en 2015). Le coût relatif s'établit alors à 3.83 années de revenus en janvier (contre 3.75 années de revenus il y a un an, à la même époque), dans un contexte de progression modérée des revenus des ménages qui réalisent ces opérations (en janvier 2016, + 0.6 % en glissement annuel, après + 1.2 % en 2015). Dans le même temps, le niveau de l'apport personnel se ressaisit, mais sans pour autant compenser trois années de recul rapide (en janvier 2016, + 9.0 % en glissement annuel, après - 6.8 % en 2015), complète le baromètre.

 

Le coût des opérations remonte

 

Plus en détail, après l'allègement des tensions constaté durant l'automne 2015, le coût relatif des opérations réalisées dans le neuf s'est ressaisi : il était de 4.81 années de revenus en janvier 2016 (contre 4.55 années de revenus il y a un an, à la même époque). En revanche, après deux années d'une diminution rapide, l'apport personnel mobilisé se redresse (en janvier 2016, + 9.0 % en glissement annuel, après - 6.4 % en 2015).

 

Dans l'ancien, même si les revenus des ménages qui réalisent ces opérations immobilières augmentent toujours assez rapidement (en janvier 2016, + 1.5 % en glissement annuel, après + 1.8 % en 2015), le coût relatif des opérations reste élevé à 4.46 années de revenus en janvier 2016 (4.35 années de revenus, en 2015 à la même époque). Mais après trois années de diminution, le niveau de l'apport personnel mobilisé se redresse (en janvier 2016, + 7.4 % en glissement annuel, après - 6.0 % en 2015), indique la note de conjoncture.

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La construction de logements neufs encore morose, mais les ventes redémarrent

La commercialisation de logements neufs confirme une reprise engagée au trimestre précédent, avec une hausse de 14.4% des réservations au cours du 1er trimestre malgré que les permis de construire (-1.9%) et les mises en chantier (-2.6%) soient encore dans le rouge entre février et avril 2015.


La construction de logements neufs n'affiche toujours pas de résultats positifs. Du côté des mises en chantier, la baisse est de -2.6% entre février et avril 2015, par rapport au premier trois mois précédents. Le logement collectif (résidences compris) régresse de 1.1% mais le logement individuel accuse un recul plus marqué (-4.9%).

Sur un an, la baisse s'établit a -6.2%, soit 84.300 logements commencés. En détail, l'individuel seul affiche -8.4%, le groupé -12.5% et le collectif -4.0%. Le logement en résidence, lui, diminue de -1.1%.


Permis de construire toujours en régression

Sur les trois derniers mois (février à avril 2015), le nombre de permis de construire, qui anticipe les futures mises en chantier, est en repli de -1.9%, par rapport aux trois mois précédents. La baisse est plus sensible pour les logements collectifs (-5.2%) que pour le logement individuel (+2.8%), qui s'en sort mieux.

Les permis de construire s'élèvent à 87.400 unités à avril 2015, soit une chute sur un an de -6.8%. En détail, les logements purs chutent de -5.9%, les logements groupés de -8.2%, les logements collectifs de -6.1% et les logements en résidence de -12.1%.


La commercialisation de nouveaux logements dans le vert

La bonne nouvelle vient du résultat de la commercialisation qui est au vert pour le 1er trimestre 2015, venant ainsi confirmer la reprise engagée depuis la fin de l'année 2014. C’est ainsi que 23.900 logements neufs ont été réservés sur cette période, soit 14.4% de plus qu'au premier trimestre 2014. Sur cette même période, les mises en vente ont été réduites à 20.900 unités (-5.9%). Selon le ministère, qui publie ces chiffres ce vendredi 29 mai, "ce chiffre inférieur à celui des réservations permet aux promoteurs de résorber l'encours des logements proposés à la vente, jusqu'alors stabilisé à un niveau élevé".

La hausse est effective tant dans le logement collectif (+14.4%) que pour les maisons individuelles (+14.1%), un chiffre qui correspond aux ventes annoncées, mercredi, par l'Union des maisons françaises.

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Les taux de crédit toujours en baisse!

Un mois de baisse en plus pour les taux de crédit. En mars 2015, ils s'établissent à 2.11% en moyenne, et contribuent désormais à l'accélération de la reprise des marchés immobiliers, de la construction neuve et de la rénovation.

Les mois se suivent et se ressemblent pour les taux des prêts du secteur immobilier. Ainsi, en mars 2015, ils se sont établis à 2.11% en moyenne (contre 2.21% en février) et sont d'ampleur comparable sur tous les marchés. Sur le marché du neuf, ils s'élèvent à 2.19% et 2.11% pour l'accession dans l'ancien. "La baisse des taux contribue maintenant à l'accélération de la reprise des marchés immobiliers. Elle s'appuie toujours sur la baisse du coût des ressources et sur la volonté des banques de redynamiser la demande", souligne l'Observatoire Crédit Logement/CSA.

Et de renchérir : "La seule baisse des taux de crédit intervenue depuis la fin 2013 équivaut à un recul des prix de 0.9% sur le marché de l'ancien et de 8.5% sur celui du neuf". Associée à une durée moyenne des prêts allongée de 6 mois, à 209 mois (233 mois pour le neuf, 222 mois pour l'ancien), elle bénéficie aux jeunes ménages. "Les flux de la primo-accession des jeunes ménages ou modestes retrouvent maintenant de la vigueur d'autant que les soutiens publics se sont amplifiés depuis un an", précise Crédit Logement/CSA.

 

Une reprise rapide et intense

Du côté de l'activité du marché des crédits, on note l'accélération de la production, portée par l'amélioration des conditions de crédit et le dynamisme de la demande. En mars, le rythme d'évolution en glissement annuel de l'activité mesurée en trimestre glissant est de +34.6% pour la production et de +22.5% pour le nombre de prêts. "La reprise des marchés est donc rapide et intense", indique l'Observatoire. En glissement annuel, l'activité croit de 3.6% pour la production,

mais recule de 2.2% pour le nombre de prêts bancaires accordés.

Enfin, le coût relatif des opérations reste élevé, à 3.79 années de revenus en mars 2015, dans le contexte d'un nouveau recul des revenus des ménages qui réalisent ces opérations (-0.7% sur le T1 2015, en glissement annuel, après +0.8% en 2014).

 

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Qu’est-ce qu’une maison à énergie positive ?

Ce sont des maisons qui produisent plus qu’elles ne consomment  en une année. 
Ce sont des Maisons Passives  (qui consomment environ 3000 kWh /an) avec des panneaux photovoltaïques qui produisent plus (4000 kWh/ an) d’énergie généralement réinjectée sur le réseau EDF.
La maison à énergie positive produit quant à elle plus d’énergie qu’elle n’en a besoin. Un rêve ? Non, un concept, bien réel, même s'il ne semble en être qu’à ses prémices.

En Europe, cinq cent millions d’habitants disposent de cent soixante millions de logements qui sont responsables de la moitié de la consommation de l’énergie. La première utilisation de l’énergie est le chauffage à près de 70%, puis l’eau chaude sanitaire et de cuisson et enfin les équipements électriques. 
En intervenant sur ces domaines, grâce à des constructions hyper équipées, bien agencées et avec une bonne orientation, il est possible de « produire plus pour dépenser moins » et ce, grâce à une isolation exceptionnelle, une efficacité énergétique très performante (puits canadien, système de vmc double flux haut rendement, ou chauffage et production d’eau chaude sanitaire par la ventilation), une faible consommation avec un mode de vie adapté, aux énergies renouvelables (solaire, éolienne…) et à toutes les autres possibilités qu’il est envisageable de rajouter !


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