ENERGIES RENOUVELABLES ET RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE


En 1824, Joseph FOURIER, physicien français, surnomme "effet de serre" le phénomène démontré par Horace Bénédict DE SAUSSURE à la fin du 18ème siècle : la température sur Terre est accrue par l'atmosphère qui piège une partie du rayonnement infrarouge émis par la Terre. Svante ARRHENIUS annoncait dès 1896, qu'en brûlant le charbon, les hommes allaient réchauffer la planète via un éffet de serre renforcé et fût donc le premier à mettre en évidence le risque de réchauffement climatique. Il indiquait déjà avec beaucoup de clairvoyance que le doublement de la concentration en dioxyde de carbone dans l'atmosphère devrait entraîner l'augmentation de la température de 4°C à 6°C. En 1958, Charles David KEELING commence à mesurer les concentrations de CO2 sur le volcan Mauna Loa à Hawaï : elles sont alors de 315 ppm puis de 330 ppm en 1974 : preuve locale d'une augmentation de la concentration en CO2. En 1979, l'Académie nationale des sciences américaine lance la première étude rigoureuse sur le réchauffement de la planète. Le comité Charney qui en eu la charge concluait déjà que " si les émissions de dioxyde de carbone continuent d'augmenter, le groupe d'étude ne voit aucune raison de douter que des changements climatiques en résulteront, et aucune raison de penser que ces changements seront négligeables ". Au début des années 80, le glaciologue grenoblois Claude LORIUS entreprit une coopération avec ses collègues soviétiques de la station Vostok, installée au coeur de l'Antarctique. En 1985, les foreurs russes parviennent à extraire des carottes de glace jusqu'à un kilomètre de profondeur. Publiées en 1987, leur analyse réalisée à Grenoble et à Saclay par les équipes de Dominique RAYNAUD et Jean JOUZEL, démontre que, depuis cent mille ans, il existe une corrélation étroite entre températures moyennes et teneurs des gaz à effet de serre. En 1999, la démonstration s'est étendue aux 400 000 dernières années. Sur cette période, jamais la teneur des gaz à effet de serre n'a atteint les valeurs actuelles. Enfin en 2008, la confirmation a été apportée sur une période de 800 000 ans …   

Comprendre l’effet de serre
L'atmosphère terrestre agit un peu comme le vitrage d'une serre : la lumière solaire peut la traverser, mais la chaleur qui en résulte ne peut s'échapper. Le dioxyde de carbone et d'autres gaz emprisonnent particulièrement bien la chaleur. Lorsqu'on brûle du charbon, du fuel, et des gaz naturels, on augmente la quantité de dioxyde de carbone libérée dans l'atmosphère et, par conséquent, la température moyenne de la planète (le réchauffement de la planète).
L éffet de serre est un phénomène naturel, indispensable à la vie sur Terre et qui assure une température moyenne de +15°C environ au lieu de -19 °C. En fait, une température de -19°C ferait geler les océans, ce qui augmenterait considérablement leur albédo (pouvoir réflecteur) faisant chuter les températures autour de -100°C...
Les émissions de gaz effet serre (GES) sont identifiées de manière assez consensuelle comme causes d'un dérèglement climatique global (le changement climatique). L'augmentation de l'effet de serre est due principalement à la combustion de grande quantité d'énergies fossiles comme le charbon, le lignite, le fuel, le gaz naturel (méthane), ou le gaz propane ce qui rejette du dioxyde de carbone (CO2) en grande quantité dans l'atmosphère.
L'utilisation accrue des énergies renouvelables (le solaire, le photovoltaïque) devrait réduire le besoin des centrales fonctionnant aux combustibles fossiles, grandes productrices de gaz de serre.
En France, 20 % des émissions de gaz à effet de serre sont liées à la consommation d'énergie des bâtiments (chauffage, climatisation, production d'eau chaude sanitaire…)

Comparaison de dégagement de CO2 en fonction des systèmes de chauffage

Energie Fioul Gaz naturel

Electricité directe

Electricité avec

pompe à chaleur

Gramme de CO²

par kWh produit

750 g 550 g 210 g 70 g

 

Les solutions thermiques respectueuses de notre environnement, ce sont des solutions sûres et non énergivores.
La pompe à chaleur est une solution de chauffage écologique, car elle permet d’économiser les énergies fossiles et de limiter les rejets de gaz à effet de serre. En 2005, avec un parc estimé à 130 000 pompe à chaleur, c’est environ l’équivalent de 520 000 tonnes d’émission de CO2 d’évitées. En outre, l’énergie primaire d’un chauffage par pompe chaleur est l’électricité, solution « verte », puisq’un kW produit avec l’électricité génère 35% de CO² de moins qu’un kW produit avec un chauffage au gaz naturel et 40 % de moins qu’un kW produit avec un chauffage au fioul (Source : ADEME). De plus, une pompe à chaleur consomme au minimum 3 fois moins d’énergie qu’un chauffage traditionnel (la technologie inverter) et utilise l'énergie renouvelable gratuite qui est l’air. Il est donc indispensable de comparer les consommations d’énergie sur une période significative pour avoir une appréciation objective du coût réel d’une installation de chauffage a eau par une pompe à chaleur ou pac air air.  
Une pompe à chaleur Airsoft contribue à lutter contre l'effet de serre : jusqu'à 80% de production de CO2 en moins par rapport à un chauffage a eau au fioul.
Par ailleurs, la pompe à chaleur est basée sur un transfert de chaleur et non sur une combustion, contrairement aux autres systèmes de chauffage au fioul ou chauffage au gaz. Elle n’émet donc pas de fumée et ne dégage pas de CO², responsable de l’effet de serre.

Les installations Airsoft utilisent les fluides frigorigènes R410A et R407C qui limitent, par leur efficacité, l’émission de CO2, notamment liée à la consommation énergétique des appareils. L’impact de ces fluides sur l’environnement reste modéré d’autant plus que la mise en oeuvre du système complet (pompe à chaleur, liaisons frigorifiques) est réalisée par le professionnel frigoriste qualifié Airsoft possédant l’agrément préfectoral pour manipuler les fluides frigorigènes.


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